La Corée du Nord a confirmé avoir procédé, le mercredi 22 octobre, à un essai de missile hypersonique, selon un communiqué diffusé par l’agence centrale de presse coréenne (KCNA). Pyongyang décrit ce tir comme une démonstration de progrès technologique visant à renforcer sa capacité d’autodéfense stratégique.
L’essai, conduit par l’Administration des missiles de la République populaire démocratique de Corée, a été supervisé par de hauts responsables du Comité central du Parti des travailleurs de Corée (PTC) ainsi que par le directeur de l’agence.
Selon la KCNA, deux projectiles ont été lancés depuis le district de Ryokpho, à Pyongyang, en direction du nord-est du pays, atteignant leurs cibles désignées dans la région de Kwesang Peak, province de Hamgyong du Nord.
Déclarations officielles
Le secrétaire du PTC, Pak Jong Chon, a indiqué que ce système de nouvelle génération s’inscrivait dans un programme global de renforcement des capacités de dissuasion. Il a déclaré:
'Ce développement vise à accroître la durabilité et l’efficacité de notre dissuasion stratégique face aux ennemis potentiels. Ces tests continueront à renforcer notre capacité d’autodéfense'.
Réactions régionales et internationales
L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a confirmé le lancement de plusieurs missiles balistiques à courte portée en direction de la mer de l’Est (mer du Japon), soulignant la poursuite des activités balistiques de Pyongyang malgré les résolutions de l’ONU.
En réponse, les Forces américaines en Corée (USFK) ont condamné ce tir, qualifiant les essais nord-coréens de 'poursuite implacable de capacités de missiles à longue portée', jugées 'illégales et déstabilisantes'.
Washington a réaffirmé son engagement envers la défense de la Corée du Sud, en insistant sur le maintien d’un haut niveau de préparation opérationnelle sur le théâtre indo-pacifique.
Une alliance stratégique consolidée
La Corée du Sud demeure un allié clé des États-Unis en Asie, accueillant près de 28 500 soldats américains dans le cadre de leur alliance militaire historique.
Ces déploiements visent à assurer une posture de dissuasion renforcée face aux menaces croissantes de Pyongyang, qui a multiplié les tests balistiques et hypersoniques depuis le début de 2025.