Cette décision intervient alors que les craintes d’une invasion chinoise de l’île autonome, que Pékin considère comme une province rebelle, s’intensifient.
D’après Kyodo News, les autorités évaluent actuellement les sites potentiels pour le déploiement. Les Forces terrestres d’autodéfense (GSDF) prévoient d’installer les missiles dans les régiments de Yufu, dans la préfecture d’Ōita, et à Kumamoto. Cette annonce suscite des inquiétudes parmi les habitants, qui redoutent d’être pris pour cible en cas de conflit.
Les missiles en question sont une version améliorée du Type-12, un missile guidé sol-navire des GSDF, dont la portée a été étendue à 1 000 kilomètres. Cette amélioration permettrait au Japon de frapper la Corée du Nord et les régions côtières chinoises.
Bien qu’Okinawa, île située plus au sud et plus proche de la Chine, ait été envisagée pour le déploiement, elle ne devrait pas être retenue afin d’éviter d’aggraver les tensions avec Pékin.