La grève de plus de 3 200 salariés de Boeing dans les activités de défense, répartis entre le Missouri et l’Illinois, est entrée lundi dans sa deuxième semaine, perturbant plusieurs programmes d’aéronefs militaires et civils. Le mouvement, débuté le 4 août, constitue le premier conflit social de ce groupe de travailleurs depuis 1996, après le rejet par les membres du District 837 de l’International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) de deux offres successives de l’entreprise.

Les sites concernés, principalement dans la région de St. Louis, participent à l’assemblage et à la maintenance des F/A-18 Super Hornet, EA-18G Growler, F-15 Eagle, T-7A Red Hawk et du nouveau F-47 furtif. La production du drone ravitailleur MQ-25 Stingray à Mascoutah (Illinois) ainsi que la fabrication de composants pour le 777X civil sont également suspendues.

La dernière proposition de Boeing, refusée le 3 août, prévoyait une augmentation générale de 20 %, une prime de ratification de 5 000 $ et d’autres améliorations d’avantages. Selon le constructeur, l’ensemble aurait pu représenter une hausse moyenne de près de 40 % de la rémunération, portant le salaire moyen d’un machiniste du District IAM 837 d’environ 75 000 $ à plus de 102 000 $. Le syndicat estime toutefois que l’offre ne répond pas aux priorités de ses adhérents.

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Boeing affirme avoir activé des plans de continuité pour soutenir les clients avec des équipes non grévistes. Les négociations entre l’entreprise et le syndicat se poursuivent, sans calendrier annoncé pour un règlement.